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Channel: Commentaires sur : Le syndrome de la chute
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Par : Ernest J. Brooms

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Que de chutes possibles ! A lire, la chute de Jean-Baptiste Clamence (Albert Camus), à voir la chute d’Hilter (Der Untergang) dans le film d’Olivier Hirschbiegel, à regarder la chute d’Icare peinte par Brueghel, à surveiller l’alopécie androgénétique plus couramment appelée la chute de cheveux, à visionner la chute d’Hypérion de Dan Simmons, à déguster la chute de l’ange, à afficher la chute du faucon noir, à ne pas oublier la chute du mur de Berlin, à commenter la chute des Talibans, à compatir : la chute d‘Ophélie Winter, à se souvenir de la chute de Saïgon, à constater la chute de Juppé, le faucon bordelais, à encaisser la chute de l’empire romain, à méditer la chute des corps, à ramasser la chute des feuilles, à se rafraîchir sous une chute d’eau, à se donner le vertige de la chute libre, à assumer la chute de l’audimat, à comptabiliser la chute du dollar… « Toutes les chutes sont mauvaises… sauf les chutes de reins ». (J.L. Chiflet). Dure et si douce est la chute !
Mais revenons à la nouvelle. Peu avant sa mort, Italo Calvino a défini la littérature du prochain millénaire (le nôtre) en disant qu’elle sera légère, rapide, exacte, lisible, multiple et cohérente. Et Paul Fournel de commenter « Trois au moins de ces vertus sont des vertus brèves ».


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